Oh, mon eau, dis-moi combien tu vaux ....
Le 22 mars, c'est la journée mondiale de l'or bleu. L'accès à l'eau potable et à l'assainissement est reconnu comme un droit de l'Homme depuis 2010. Mais la situation est difficile dans certains coins du monde. Ainsi, 29 % de la population mondiale n'a toujours pas accès à l'eau (chiffre de l'ONG solidarités international).
Avec une augmentation de la population mondiale, et une urbanisation croissante, en sachant que la population urbaine consomme davantage d'eau que la population rurale, des investisseurs ont vu une opportunité de détourner un bien commun pour en tirer un profit.
Dans un article d'avril 2012, le média Agora vox indiquait que : " la tendance actuelle, sous l'impulsion des politiques néolibérales, est de considérer l'eau comme un bien économique privatisable pour en faire une source de profit. La priorité n'est plus dès lors de répondre à un besoin, mais d'être rentable." Neuf ans plus tard, les choses ne se sont pas améliorées puisque l'eau est entrée en bourse depuis décembre 2020. Et pourtant, cela devrait évidemment rester un bien commun public de l'humanité. Si le litre d'eau devient inaccessible, on pourra toutefois se tourner vers le vin pour s'hydrater, dites-vous !!! Mais malheureusement, les pesticides dans ces produits sont encore fréquents. Même ces molécules ont été retrouvées dans certains vins bio . Alors que faire ?
Pour commencer, foncez avant le 13 avril sur la page de la votation citoyenne sur l'eau : " l'eau est à nous, pas aux multinationales ! ". https://eau.vote
Et maintenant ? Envie de patauger dans les flaques d'eau dans vos jolies bottes en caoutchouc décorées de cerises ? Alors, je vous conseille de suivre Sandrine qui relate son voyage au Japon dans un récit intéressant et vivant. https://sandrinearlaud.over-blog.com/2021/03/une-histoire-d-eau.html
Sur ce, je lève mon verre (d'eau, cela va de soi !) à votre santé, et vous dis à bientôt :)
Sophie COCARD
Parmi mes sources : rfi, le monde, solidarités international, unesco