Tu parles si j'agis !

Publié le par Sophie COCARD

Lors des conversations, immanquablement, il est question du monde qui va mal. Soit, il va mal. Je ne remets pas cela en cause. Bien, au contraire, il faudrait avoir développé une myopie galopante ou être un chef d'état milliardaire et climatosceptique pour remettre en question ce que des centaines de grands scientifiques, de spécialistes de l'environnement ou de citoyens concernés et observateurs de ces changements disent. Mais là où je doute, c'est ce décalage entre la parole et l'acte. Dire blanc et faire noir, ce n'est tout simplement pas compatible ni productif. 

Prenons le cas des déchets jetés sur les routes. Selon une étude réalisée auprès de 2 160 personnes, un français sur trois jette des déchets par la fenêtre de sa voiture. Le sondage confirme donc ce que nous pouvons observer le long des routes : des déchets de plastique, d'emballages alimentaires, de mégots, de canettes d'aluminium jetés allègrement dans les fossés (je ne parle pas des indélicats qui, pour ne pas payer les ordures au poids, les abandonnent. Là, nous sommes dans un autre débat). Le chiffrage est fait. Un paradoxe est aussi démontré. Ces mêmes personnes qui ont répondu au sondage disent, à 83 %, que cette pratique dégrade les paysages, et 79 % pensent que cette attitude présente un risque de pollution important. Pollution ou incendie par ailleurs puisqu'un simple mégot peut ravager des hectares de forêt. 

De même, selon un autre sondage, les français demandent massivement, à 78 %, à ce que l'environnement devienne une priorité pour le gouvernement actuel. Bon, je suis d'accord pour dire que nos dirigeants doivent réellement s'inquiéter pour notre santé et notre environnement naturel, et ce en ne faisant pas passer les intérêts des lobbies au premier plan. Nous ? Je pense que nous ne sommes même plus dans le cadre, invisibles aux yeux de ceux qui prennent les décisions. Preuve en a été apportée lors du dernier vote contre le glyphosate, en date du 15 septembre dernier : seule une minorité de députés s'est opposée à la fin de cette molécule, d'ici trois ans en France. 

Mais au fond, qu'est-ce qui nous empêche de continuer notre voie, nous, les citoyens ? A-t-on besoin d'attendre qu'on nous montre l'exemple pour faire ? Bien sûr que non !!! Marcher pour faire quelques mètres au lieu de prendre l'auto, trier correctement, ne pas jeter ses ordures, ne pas brûler ses plastiques ... ne sont que quelques exemples de ce qu'il est facilement possible de mettre en place. Tout est une question de volonté. Pour ma part, à chaque fois que j'ai mis et que je mets en place un de ces gestes, je me rends compte combien c'est facile.

Positivement vôtre, 

Sophie COCARD. 

Mes sources : europe 1.fr ; sud ouest.fr ; libération.fr

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