Question de choix, petite réflexion

ll est évident que nous subissons les aléas de la vie. Cette vie si belle peut devenir si cruelle. Des fils s'attachent à nos chevilles et nous maintiennent dans un climat inconfortable, voire anxiogène, dangereux. On s'emmèle les crayons à force de vouloir déméler le vrai du faux. S'arracher les cheveux à trop vouloir peser le pour et le contre. On pense que cela n'arrive qu'aux autres. Mais la pauvreté, la maladie ... peuvent toucher n'importe qui. J'ai parfois cette impression que plus je me débats, plus les chaînes deviennent solides. Les circonstances jouent sur notre quotidien.

Mais si ces aléas influent sur nos jours, nous sommes pourtant libres de faire des choix pour contrer, au moins un peu, ces aléas. Ne pas courber le dos, pouvoir se redresser est un formidable pas en avant. J'ai réalisé et fait l'expérience qu'on peut changer sa vie, qu'il est possible, avec du temps et beaucoup d'énergie, de reprendre le cours des choses, reprendre le dessus. Oui, bien sûr, prendre une décision, cela fait peur. Cela va forcément avoir un impact, important ou non, sur notre futur.

Sortir de sa zone de confort, cela fait peur. Mais quel bonheur une fois sortie de cette zone ! On découvre que l'inonnnu qui faisait peur n'est pas effrayant mais apporte de la nouveauté, de la fraicheur, une autre façon de voir la vie.

J'aime cette citation de la romancière Sandrine Jochaud : " La vie commence le jour où on sort de sa zone de confort. "

Et puis, on a des choix à faire par rapport à autrui, parce que la liberté des uns s'achève où commence celle des autres. Décider d'aider ou de piétiner autrui, décider de respecter ou polluer l'environnement des autres, décider d'utiliser - pour ceux qui ont de gros moyens financiers - son pécule au profit de nobles causes ou au contraire en soutien à des actes honteux. Je pense par exemple à ces riches occidentaux qui achètent une main de gorille, une défense d'éléphant, participant ainsi à ces terribles massacres. Et le pire ? Ils laissent faire le sale travail à ceux qui accepteront leur argent parce qu'ils ont besoin de manger ...

L'argent rend il pourtant libre ? Ceci est un autre débat ...